cours de chimie organique 1- S3 2 pdf
Le Lasik représente la chirurgie réfractive la plus pourvoyeuse de sécheresse oculaire ; cette dernière est rapportée dans 50 % des cas au cours du 1er mois et sera source d’un inconfort sévère dans environ 5 à 10 % des cas. Si l’effet neurotrophique est le mécanisme dominant, il s’y ajoute le changement de la forme de la cornée affectant la dynamique lacrymale, cause d’un assèchement de la surface cornéenne [22]. En dernier recours, lorsque la transparence cornéenne n’est plus préservée et/ou la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) trop faible malgré toutes les autres techniques de réhabilitation, une greffe de cornée peut être proposée. Cette greffe sera, en première intention, lamellaire antérieure profonde et convertie en greffe transfixiante seulement en cas d’échec.
- La GMA seule peut permettre de restaurer la surface cornéenne et conjonctivale en cas de brûlure modérée [4].
- La conservation du dioptre optique cornéen antérieur permet en outre et surtout de maintenir la réfraction préopératoire du patient et d’éviter les risques d’astigmatisme géant postopératoire.
- Cependant, il est certain que le rayonnement ultraviolet joue un rôle majeur dans la genèse du ptérygion associé à de multiples autres facteurs contribuant à son développement.
- Cet effet du film lacrymal est mis en évidence par une différence significative de l’astigmatisme cornéen avant et après tamponnement des larmes [30].
- Il a également été démontré que les différents polluants ont un effet irritant sur la peau et les muqueuses, notamment respiratoires.
C’est donc en s’appuyant sur les symptômes que les historiens ont tenté de définir l’histoire du trachome dans le monde. Les documents les plus anciens décrivant ce qui semble être le trachome sont chinois et datent de 2600 ans av. J.-C., notamment en ce qui concerne le traitement de ses complications palpébrales. Le trachome était aussi connu dans la Grèce antique comme en témoignent les nombreuses descriptions dans les traités de cette époque, en particulier dans le Corpus hippocratique (ve siècle avant J.-C.).
Mariano Puerta, dopé récidiviste, est sanctionné par huit ans de suspension
Des études prospectives sont nécessaires afin de déterminer la part exacte des différentes conditions environnementales (pollution extérieure, pollution intérieure, paramètres météorologiques, allergènes) sur l’incidence des pathologies de surface oculaire. Enfin, les effets à long terme de ces facteurs environnementaux sur la surface oculaire demeurent mal connus. D’après les données des études cliniques prospectives randomisées, la tolérance des traitements antiglaucomateux semble satisfaisante, avec seulement une faible proportion de patients exclus en raison d’une intolérance locale ou d’une allergie oculaire.
- Ainsi en Australie, le traitement du ptérygion représente une dépense annuelle de 8,3 millions de dollars australiens chaque année [5].
- Il est le traitement dont la fréquence d’atteinte épithéliale est la plus importante, notamment pour la cornée, puisque les plus grandes séries retrouvent une prévalence proche de 100 % [6–8].
- Il a montré son efficacité en traitement adjuvant local peropératoire ainsi que par voie sous-conjonctivale postopératoire en diminuant le taux de récidives du ptérygion [45].
- La plupart du temps, les tissus oculaires se défendent et les effets toxiques n’apparaissent cliniquement qu’en cas de pathologies associées, comme dans les sécheresses oculaires, d’associations thérapeutiques ou d’utilisations accidentelles ou excessives.
L’isotrétinoïne est indiquée dans les formes sévères d’acné résistante aux traitements classiques bien conduits (c’est-à-dire associant une antibiothérapie systémique, à visée antibiotique et anti-inflammatoire, et un traitement topique). L’acitrétine et l’alitrétinoïne sont prescrites pour leur action kératolytique dans des cas sévères de psoriasis ou d’eczéma. Par un mécanisme incomplètement élucidé, les rétinoïdes induisent une diminution de production du sébum et ainsi une diminution de prolifération bactérienne au sein du follicule pileux. Les médicaments anti-histaminiques de seconde génération, pourtant classés comme n’ayant pas de propriétés anticholinergiques propres, peuvent néanmoins diminuer la sécrétion lacrymale.
Chirurgie de la cataracte
Dans ces études, les symptômes d’irritation de la surface oculaire et les signes cliniques étaient plus fréquents chez les patients traités avec des collyres conservés par rapport aux patients traités avec des produits sans conservateur [4, 9, 30, 31]. L’hypothèse de Thoft et al. [16] a pendant longtemps été considérée comme un dogme et ce d’autant plus que la clinique l’a confirmée. Cependant, des publications récentes démontrent que les mécanismes de réparation de l’épithélium cornéen après une agression ne sont probablement pas les mêmes que ceux liés au renouvellement physiologique de l’épithélium cornéen. Certains patients présentant une insuffisance limbique sur 360° peuvent malgré tout conserver une cornée centrale claire, avec un épithélium de bonne qualité pendant plusieurs années [25].
L’amantadine, utilisée dans la maladie de Parkinson et à titre prophylactique dans les grippes à virus influenza A, peut entraîner des dépôts cornéens sous-épithéliaux et de kératites ponctuées superficielles, avec baisse de vision [54, 55]. La microscopie confocale in vivo peut montrer des inclusions hyperréflectives dans l’épithélium, principalement au niveau de la couche cellulaire basale. Ces inclusions sont aussi visibles dans le stroma antérieur, le stroma postérieur et l’endothélium pour les stades 2 et 3.
Stéréochimie des molécules
Il s’agit d’une lésion dégénérative conjonctivale jaunâtre adjacente au limbe nasal ou temporal n’envahissant pas la cornée. Cette dernière présente la même origine physiopathologique que le ptérygion et certaines d’entre elles peuvent évoluer vers un authentique ptérygion [33]. La réponse neurogène consécutive à l’exposition solaire peut constituer une voie intéressante dans l’explication mécanistique du processus de genèse et de croissance du ptérygion. Sous l’action des UV, la libération de neuropeptides comme la substance P peut participer au processus inflammatoire par leurs rôles dans le chimiotactisme des cellules immunitaires, l’augmentation de la production de cytokines, la migration des fibroblastes [28, 29].
La limbo-conjonctivite endémique des tropiques (LCET), ainsi dénommée par J. Diallo, est en fait une forme clinique de kératoconjonctivite vernale rencontrée dans les pays « où le printemps est éternel », c’est-à-dire où l’exposition aux allergènes est continue. Très fréquentes à l’âge scolaire – environ 5 % des enfants de 5 à 9 ans en zone sahélienne –, elles sont souvent sévères, accompagnées des kératites ponctuées superficielles étendues et d’infiltrats inflammatoires aussi bien au niveau du limbe que de la conjonctive bulbaire (grains de Trantas) (fig. 12-22).
Les plans de chantiers
Une recherche virologique par prélèvement cornéen doit être systématique en cas de doute. Dans le domaine tout spécifique du Lasik [11], il est des complications redoutées dont la survenue est due ou favorisée par une surface anormale. Il en est ainsi de l’invasion épithéliale correspondant à un passage des cellules stéroïdes prix épithéliales de la surface sous le volet ou à la capture d’îlots cellulaires dans l’interface (fig. 12-36) [12]. Cette migration de cellules est activée par un défect épithélial à proximité du volet tel qu’on l’observe en cas de capot malmené ou d’épithéliopathie préopératoire méconnue (voir chapitre 20-I).
Chirurgie de la cataracte en images
Les mouches – spécifiquement de l’espèce Musca sorbens – peuvent jouer le rôle de vecteurs passifs en transportant C. Cette espèce a un tropisme particulier pour les sécrétions oculaires et se reproduit exclusivement sur les matières fécales humaines, donc dans des endroits où l’assainissement est déficient. Au vu de ces résultats, on peut conclure que la pollution représente une source possible d’agression de la surface oculaire ou un facteur d’aggravation chez des sujets déjà prédisposés (fig. 12-11) [18]. Quelques études expérimentales mettant en présence des volontaires sains ou des animaux avec des concentrations anormalement élevées de polluants ont confirmé le caractère toxique de certains polluants vis-à-vis de la surface oculaire.